En randonnée, comment réduire son impact sur la nature ?
Profiter de la nature sans en faire profiter celles et ceux qui nous suivent ni salir, c'est un devoir moral et citoyen.
Avec la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, nous sommes de plus en plus nombreux à avoir envie de passer du temps en plein air et ce besoin est facilement comblé par la randonnée.
Seulement, cette popularité entraîne mécaniquement une fréquentation plus importante des sentiers et chemins, et donc des risques accrus de mauvais usages.
Voici quelques recommandations basiques, souvent de bon sens mais toujours bonnes à rappeler, pour une randonnée propre et durable.
Respecter le balisage
Tout chemin a un propriétaire, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’une collectivité). De fait, pouvoir en profiter est soumis à autorisation, sauf si, – pardon pour cette banalité -, il est interdit voir temporaire. Ainsi, il faut tenir compte des panneaux d’information, du balisage officiel et des panneaux directionnels. Demeurer sur le parcours balisé est une marque de respect élémentaire envers les propriétaires et les autres usagers les partageant. Et pas seulement d’autres randonneurs, il peut s’agir d’agriculteurs par exemple.
En outre, il faut éviter de marcher à côté du sentier ou de « couper » dans les virages, pour préserver les biotopes sensibles en ne créant pas de nouveaux itinéraires.
La gestion des déchets
Oui, on ne le répétera jamais assez, il faut rapporter tout ce que vous avez amené avec vous. Aucun reste de nourriture ne doit rester sur place, quand bien même il serait biodégradable (par exemple trognon de pomme ou peau de banane).
Au-delà de la simple pollution visuelle pour les autres usagers, ces déchets organiques peuvent avoir des conséquences sur certains micro-organismes ou encore sont absents du régime alimentaire des animaux endémiques.
Respect de la flore
La flore ne constitue pas un libre-service. Plutôt que de cueillir cette jolie fleur qui finira par périr chez vous, contentez-vous de la regarder et de la photographier, pour un souvenir qui dure. Quant aux fruits et autres champignons, faites preuve de modération.
Et si jamais sur votre route nous tombons sur un mégot de cigarette, un papier d’emballage, rien ne nous empêche de les ramasser et ainsi accomplir un geste citoyen, moral.
Les feux
En cas de bivouac, un bon feu est bien agréable. Mais seulement s’il est autorisé. Si ce n’est pas le cas, gardez à l’esprit que c’est surement pour une bonne raison (prévention des incendie en milieu forestier, préservation de la faune et de la flore…).
Si son usage est permis, choisir un endroit pour le foyer qui aura un minimum d’impact. en d’autres termes, soit un il existe déjà soit il devra être allumé sur un sol durable et sans végétation dans le meilleur des cas. Toujours en ce qui concerne les déchets, ne pas les brûler et avant de quitter les lieux, veiller à une bonne extinction du feu et restaures le lieu du mieux que vous pouvez.