Qu’est-ce qu’un aventurier ?
Qui n'a pas rêvé de pouvoir se dire "aventurier" ? Avant cela, il convient de définir les contours de ce terme.
L’aventure ? Prenons la première définition du dictionnaire Larousse : « (du latin populaire *adventura, choses qui doivent arriver, de advenire). Événement fortuit, de caractère singulier ou surprenant, qui concerne une ou plusieurs personnes ; histoire, péripétie ». Par extension, et toujours selon le Larousse, l’aventurier est une « Personne qui cherche l’aventure par goût du risque, du danger ».
Du voyage à l’aventure
Dans les domaines qui nous intéressent ici, à savoir le voyage et la découverte, la confrontation avec l’inconnu ne doit pas pour autant être synonyme de danger. Ne dit-on pas que l’aventure est au coin de la rue ? Certes, sur ce site, nous vous conseillons tout de même d’aller un peu plus loin. Néanmoins, le simple fait d’être confronté à l’inconnu suffit à nous procurer dans la plupart des cas un petit avant-goût d’aventure. Mais cela reste du voyage, c’est-à-dire un déplacement que la diminution des zones non cartographiées et l’évolution et la démocratisation des moyens de transports ont rendus faciles avec le temps.
Dès lors, qu’est-ce qui fait que le voyage devient de l’aventure ? Pour certaines personnes, le curseur s’arrête à la simple confrontation, nous l’avons dit, avec des paysages, des langues, des humains différents. Et cela peut commencer très vite, dans le cas d’une langue étrangère.
Le tourisme d’aventure
Mais avec le tourisme d’aventure, le cran est un peu plus haut. Pour l’Adventure Travel Trade Association (ATTA), qui regroupe 30 000 professionnels de cette niche touristique, le terme correspond à toute forme de voyage impliquant une activité physique, un échange culturel et un lien avec la nature. Vous l’aurez compris, cela va un peu plus loin que séjourner quelques jours dans une grande ville. Le tourisme d’aventure nécessite de s’éloigner quelque peu de la notion de confort, en d’autres termes sortir des sentiers battus. Des exemples ? L’alpinisme, le trekking, la randonnée à cheval, le saut à l’élastique, le VTT, la plongée, le rafting, le kayak de mer, le parapente, la spéléologie pour ne citer que ces activités en font partie.
L’aventure, un risque perçu ou réel
Si ces pratiques se démocratisent, le regroupement Aventure Écotourisme Québec (AEQ) introduit la notion de risque dans sa définition : « Le tourisme d’aventure est une activité de plein air ou combinaison d’activités se déroulant dans un milieu naturel particulier (endroit inusité, exotique, isolé, inhabituel ou sauvage). En tourisme d’aventure on utilise des moyens de transport non conventionnels, soit motorisés (motoneige, quad, etc.) ou non motorisés (marche, canot, kayak, etc.). De plus, l’activité implique nécessairement un niveau de risque, lequel peut varier selon l’environnement (isolement, caractéristiques géographiques, etc.) ou selon la nature des activités et des moyens de transport impliqués ».
Et c’est avec la notion de risque, quand on la pousse encore plus loin, que le voyageur, le touriste, se débarrasse de ses habits confortables pour revêtir le « costume » d’aventurier, acquérir le grade d’explorateur. Se projeter dans l’incertain, tel est le but de l’aventurier, de l’aventurière.
Les différences entre aventurier et aventureux
Et vous, êtes-vous un aventurier, une aventurière ? Ce qualificatif exige que vous soyez un coutumier de ce type de projets, qu’il s’agisse d’une source de revenus. L’aventure devient quelque peu une routine, un programme murement réfléchi et planifié, à de nombreuses exceptions bien entendu. À l’inverse, une personne aventureuse adopte une démarche de recherche de la nouveauté, de l’inattendu.
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