Guide pratique pour un premier séjour en Égypte

Une croisière sur le Nil. Flying Carpet / Unsplash.com
Préparer son voyage en Égypte implique toute une organisation. Qu’il s’agisse des formalités avant le départ, l’itinéraire ou la valise à emporter, il est important de bien se préparer pour éviter les mauvaises surprises.
Le visa
On peut obtenir le visa pour l’Égypte sur place au premier aéroport d’arrivée contre, 25 dollars. Pour les Français, ils peuvent voyager en Égypte avec leur carte d’identité si leur passeport doit être valide 6 mois après le retour.
Si on veut obtenir son visa à l’aide de sa carte d’identité, on doit prévoir 2 photos, car le timbre visa sera placé sur une « feuille volante ». L’Égypte est à environ 5 heures de vol de Paris.
Le climat
La période optimale pour visiter l’Égypte, surtout dans le sud, serait de la mi-octobre à fin avril. Même si plusieurs guides papier conseillent le mois de Mars et avril, ce sont des mois propices aux vents de sable.
Il faut également noter que l’Égypte subit les répercussions du changement climatique. Il n’est pas rare d’y voir le Khamsin en plein mois de décembre. C’est un vent chaud soufflant du Sahara.
La valise
Pour la saison chaude, en journée, on doit se munir de tee-shirts, de bermudas et de vêtements légers. La nuit, la température peut descendre jusqu’à 5 degrés. On doit alors se préparer à emmener des vêtements chauds comme un pull ou une veste.
Les moyens de déplacement
On n’aura aucune difficulté à se déplacer en Égypte. Le pays met à disposition de nombreuses solutions plus ou moins adaptées à toutes les envies.
On peut faire le choix entre l’avion (il est possible de rejoindre la plupart des villes égyptiennes en avion), en location de voiture, en taxi, en train, en bus, en métro (Le Caire possède trois lignes de métro), en calèche (principalement présente à Louxor ou à Assouan), en bateau de croisière (surtout sur le Nil), en felouque, sandal ou en dahabeya (modes de transport traditionnels authentiques, pour voguer sur le Nil) ou en chameau (pour les déplacements dans le désert).
L’hébergement
L’Égypte offre une gamme très élargie d’hébergements. Plusieurs sont les choix possibles, entre autres les hôtels, les « flotels » (yachts sur le Nil), les complexes balnéaires, les pensions, l’hébergement chez l’habitant, les auberges de jeunesse, les campings, les écolodges.
Il faut savoir que le camping n’est autorisé qu’à certains endroits tels que Harraniyya, à proximité de Gizeh au Caire, Louxor, Assouan, Farafra et le parc national Ras Mohammed. Si on recherche des hôtels à petit budget, on doit s’orienter vers les établissements d’une ou deux étoiles et ceux qui en sont dépourvus.
Une croisière sur le Nil
Un voyage en Égypte commence tout d’abord avec une croisière sur le Nil. Les plus incontournables sont Louxor et ses temples, Karnak et ses nécropoles des vallées des Rois et des Reines, le temple d’Edfou et celui de Kom Ombo, Assouan et ses cataractes, ses barrages et le temple de Philae.
Le Caire et autres grands villes
Le Caire est une ville grouillante et débordante de vie et de jeunesse. La capitale propose de se replonger dans les strates du temps à travers ses divers monuments : le Musée égyptien, dans le Caire Islamique.
À l’entrée du delta, on admire les grandes pyramides, la dernière merveille du monde encore visible à ce jour. On y découvrira les trois tombeaux des pharaons Kheops, Khephren et Mykérinos, gardées par le Sphinx.
La Mer Rouge et les stations balnéaires
La mer Rouge est renommée pour ses fonds marins exceptionnels. Elle se décline en une merveilleuse station balnéaire. Les amateurs et les adeptes de la plongée sous-marine ne manqueront pas d’apprécier les récifs coralliens et les multitudes de poissons multicolores d’une rare beauté.
Par ailleurs, Hurghada, Sharm el-Sheikh, Safaga ou Taba sont autant de stations balnéaires où l’on peut se relaxer et plonger à sa guise. On peut aussi en trouver dans le sud, jusqu’à Marsa Alam ou même Bérénice si au Nord de l’Égypte.
On ne se lassera pas de découvrir aussi les attraits de la côte Méditerranéenne à El Alamein, située à proximité d’Alexandrie.
Le désert
L’Égypte aride ne manque pas d’attrait, notamment le désert blanc du côté de Siwa. De part et d’autre de la vallée Nil, le Sinaï domine le paysage égyptien, très loin du delta luxuriant et surpeuplé.
La négociation
Le marchandage est une pratique traditionnelle et est de mise dans les souks. Avant d’acheter, on n’hésite pas à proposer la moitié du prix annoncé, puis proposer un tarif approprié, le tout avec le sourire.
Le Temple de Karnak, en Egypte.auntmasako / Pixabay.com
La cuisine
Le plat national en Egypte est le foul Medames. Ce sont des fèves mijotées avec des oignons, du cumin et du citron). D’autres plats sont très populaires comme la méloukhia (une soupe épaisse préparée avec l’herbe du même nom), le kochari (une association de riz, de lentilles et de nouilles), relevés d’oignons frits et de piment.
À Alexandrie, on ne manquera pas de déguster des crevettes géantes et des poissons grillés. Pour les desserts, les pâtisseries sont à base de miel et d’huile, à accompagner d’un carcadet (qui est une infusion de fleurs d’hibiscus) ou d’un café turc.
Souvenirs et artisanat
On peut rapporter des souvenirs comme le panthéon des dieux égyptiens, prenant la forme de statuettes en albâtre, basalte, pierre à savon ou imitations en résine.
On peut aussi acheter des nappes damassées avec ses 12 serviettes, des chèches, des papyrus (dans les instituts du Dr Ragab, à Louxor ou à Assouan), des bijoux en argent et en or, des cartouches avec le prénom gravé en hiéroglyphes, des plateaux en cuivre, de la marqueterie, de la verrerie multicolore, des épices. Les boutiques sont généralement ouvertes de 9 heures à 22 heures et plus, tous les jours, sauf le vendredi.