Randonnée : envisager la marche comme un outil thérapeutique
Si la marche est vectrice de nombreux bienfaits pour le corps, elle l'est également pour soi, au plus profond.
On le sait, la marche est un formidable outil thérapeutique. Pour le corps d’abord (oxygénation, élimination des toxines, entretien du squelette et des muscles, préservation du système cardio-vasculaire et réduction du stress et de l’anxiété…), mais aussi l’esprit, l’un n’allant pas sans l’autre.
Au-delà, il est possible de considérer la randonnée comme un outil de développement personnel. Voyons par quels aspects.
Les plaisirs simples
Le randonneur, pendant son périple, va pouvoir profiter de choses simples, vitales et agréables, comme boire, manger, se reposer.
Et les sensations nées de la lenteur vont à l’opposé de ce qui est dicté par les contraintes de nos modes de vie poussant à la sédentarité et la rapidité de satisfaction de nos envies.
Prendre conscience de son environnement
Une lenteur qui également, va permettre de renouer avec l’environnement extérieur, les pieds bien ancrés dans le sol. Et donc, avec son environnement intérieur aussi, au travers des sensations procurées.
Une créativité favorisée
La marche est imbattable quand il s’agit de devoir prendre du recul, de changer de point de vue pour un nouvel angle de vision des choses. Marcher ne signifie pas que son cerveau se met en pause.
Au contraire, il va éclaircir les choses, faire le tri dans les idées, sans même que l’on s’en aperçoive, du moins dans l’immédiat. Le balancement lent du corps, quand la marche est lente, semble bercer nos pensées pour libérer notre créativité.
Une forme de méditation
En marchant, et si possible en se gardant de poser nos yeux sur nos téléphones, voire en s’interdisant également d’écouter de la musique, le silence intérieur peut pleinement se faire entendre et faire taire les craintes.