Vivre dans un van aménagé à l’année : quelles sont les démarches ?
Si l'envie vous prend tout quitter pour vivre dans votre fourgon aménagé, sachez qu'il y a tout de même plusieurs choses à connaître.
Autant le dire tout de suite : si l’idée de tout plaquer pour vivre dans votre van aménagé pour une durée plus ou moins indéterminée, aucun texte de loi ne vous en empêche.
Cependant, il y a des règles à suivre, en tout premier lieu pour la domiciliation, en d’autres termes l’adresse qui sera la vôtre.
Un van ne peut constituer une résidence principale
Le titre de ce paragraphe l’annonce clairement : votre fourgon n’est pas une résidence principale et dès lors, que faire ?
La première solution consiste à se déclarer chez un membre de sa famille ou des amis. Cependant, vous comme la personne qui accepte devez savoir qu’au niveau fiscal, c’est une part en plus pour eux !
Deuxième solution : des sociétés proposent un service équivalent à celui de boite postale pour quelques dizaines d’euros par mois.
Enfin, une inscription auprès d’un Centre Communal d’Action Sociale est possible via une demande d’élection de domicile et un entretien posant les droits et obligations.
L’assurance du van
Votre fourgon est assuré en tant que véhicule de loisir ? C’est très bien, mais désormais il s’agit d’un lieu d’habitation. La demande étant particulière, votre compagnie d’assurance pourra peut-être sembler frileuse, n’hésitez donc pas à explorer d’autres pistes.
Quelle organisation ?
Votre « maison sur roues » doit être aménagée aux petits oignons car désormais, il vous faudra vivre dans un espace plus exigu : la cuisine par exemple devra intégrer un réfrigérateur, un évier, plaque de cuisson, et le minimum de vaisselle.
Ce à quoi il faut bien penser, c’est qu’il faut éviter au maximum de devoir déplacer des tonnes d’objets superflus pour avoir accès à quelque chose d’indispensable. Et n’oubliez pas, un van dans lequel il fait bon vivre est un van toujours propre.
Au fil du temps, la plupart des personnes apprennent de leurs éventuelles erreurs et s’adaptent à ce nouveau mode de vie qu’ils connaissent pour la plupart déjà en ayant vécu leur « vanlife » dans le cadre des loisirs.